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vous éclaire sur les tendances du marché du travail de votre territoire

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Produit et actualisé par France Travail Nouvelle-Aquitaine, l’Observatoire de l’emploi a vocation à vous éclairer sur les tendances du marché du travail sur votre territoire.

Acteur incontournable du marché du travail, France Travail Nouvelle-Aquitaine partage gratuitement ses études et analyses produites au niveau local autour des demandeurs d’emploi et des entreprises.

De la commune à la région, France Travail Nouvelle-Aquitaine met aussi à votre disposition des données localisées pour vous informer des dernières tendances du marché du travail sur votre territoire.







 

A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z

 

A

 

AAH

Voir Bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH)

 

Activité réduite (au sens statistique du marché du travail)

Concerne les demandeurs d’emploi ayant travaillé au moins 1 heure dans le mois (catégories B et C).

Voir Catégorie de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail

 

Allocation aux adultes handicapés

Voir Bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH)

 

Allocation de retour à l'emploi (ARE)

L'allocation de retour à l'emploi a été mise en place lors de la convention d’Assurance Chômage de 2001, prenant le relais de l’allocation unique dégressive (AUD). Lors des conventions suivantes, les conditions d’attribution ainsi que les durées ont été modifiées.

 

Allocation de solidarité spécifique (ASS)

L'allocation de solidarité spécifique est mise en place depuis 1984.

Elle peut être versée, sous conditions de ressources et d’activité antérieure :

- aux anciens bénéficiaires de l’allocation d’assurance chômage (ARE)
- aux bénéficiaires de l’ARE âgés de 50 ans ou plus qui optent pour le versement de l’ASS

Sous réserve de justifier des mêmes conditions de ressources et d’activité antérieure, peuvent également prétendre à l’ASS les artistes non salariés, certains marins pêcheurs et ouvriers dockers.

 

Ancienneté d’inscription 

Voir Demande d’emploi de longue durée (DELD) ou Demande d’emploi de très longue durée (DETLD)

 

ARE

Voir Allocation de retour à l'emploi (ARE)

 

ASS

Voir Allocation de solidarité spécifique (ASS)

 

B

 

Bassin d'emploi

Le bassin d'emploi est un découpage géographique correspondant aux zones de compétence d'une ou de plusieurs agence(s) France Travail. Ce zonage est spécifique à France Travail et ne doit pas être confondu avec les Zones d'emploi de l'INSEE.

 

Bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH)

L'allocation aux adultes handicapés :

- garantit aux personnes présentant un grave handicap, un minimum de ressources, afin de leur permettre une vie plus autonome. Cette allocation est entièrement financée par l’Etat. La demande d’AAH doit être déposée à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) ; elle est transmise à la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH), qui décide de son attribution ;
- est versée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) pour une durée déterminée sous certaines conditions. Son montant varie en fonction des ressources du bénéficiaire ;
- peut être assortie d’un complément de ressources ou d’une majoration pour la vie autonome ;
- peut se cumuler avec d’autres aides.

 

Bénéficiaires de l’obligation d’emploi

Le Code du Travail dresse la liste des catégories de personnes bénéficiaires de l’obligation d’emploi.

Sont concernés :

- Les travailleurs reconnus handicapés par la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées).

- Les victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ayant une incapacité permanente au moins égale à 10% et titulaires d’une rente au titre d’un régime de protection sociale obligatoire.
- Les titulaires d’une pension d’invalidité si cette invalidité réduit des 2/3 leur incapacité de travail ou de gain.
- Les anciens militaires et assimilés, titulaires d’une pension militaire d’invalidité.
- Les titulaires d’emplois réservés au sens du Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre (enfant, conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité à un militaire décédé ou disparu, …)
- Les sapeurs-pompiers volontaires, titulaires d’une allocation ou d’une rente d’invalidité attribuée, en cas d'accident survenu ou de maladie contractée en service.
- Les titulaires de la carte d'invalidité.
- Les titulaires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH).

 

Bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA)

Le RSA s’applique depuis

- le 1er juin 2009 en métropole,

- le 1er septembre 2010 pour les jeunes en métropole,

- le 1er janvier 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer,

- le 1er janvier 2012 à Mayotte (devenu département français le 31 mars 2011).

Les objectifs et caractéristiques sont :

- Lutter contre la pauvreté en garantissant des moyens convenables d’existence grâce à la garantie d’un revenu minimum (personnes privées d’emploi) assorti, le cas échéant, d’un complément de revenus (travailleurs précaires ou disposant de revenus trop faibles).
- Favoriser l’insertion sociale et professionnelle de chaque allocataire via un accompagnement adapté à ses besoins et organisé par un référent unique.
- Rendre le travail incitatif en cumulant sans limitation de durée une partie des revenus tirés d’une activité avec les revenus de la solidarité.

Les bénéficiaires sont :

Toute personne âgée de plus de 25 ans ou assumant la charge d’un ou plusieurs enfants nés ou à naître ainsi que les jeunes actifs de 18 ans à moins de 25 ans, sous condition d’activité préalable, remplissant les conditions suivantes :

- de nationalité française, ressortissant européen ou titulaire depuis au moins 5 ans d’un titre de séjour autorisant à travailler (sauf exceptions) ;
- résidant en France de manière stable et effective ;
- dont le foyer dispose de ressources inférieures au revenu garanti.

 

C

 

Catégorie de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail

- catégorie A : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi ;
- catégorie B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
- catégorie C : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
- catégorie D : demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi (en raison d'un stage, d'une formation, d'une maladie...), sans emploi ;
- catégorie E : demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

 

Contrat aidé

Selon la situation du futur salarié, l'employeur peut bénéficier d'aides à l’embauche, sous forme de subventions, d'exonérations de certaines cotisations sociales ou patronales, ou d'aides à la formation.

Ces emplois aidés sont, en général, accessibles prioritairement à des « publics cibles », telles les personnes « en difficulté sur le marché du travail » ou les jeunes.

 

Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)

Créé par les partenaires sociaux, le CSP est un dispositif de reclassement des salariés licenciés pour motif économique qui remplace la convention de reclassement personnalisé (CRP) et le contrat de transition professionnelle (CTP).

Il permet aux salariés visés par un licenciement économique de bénéficier d’un accompagnement renforcé et personnalisé comportant un ensemble de mesures propres à accélérer leur retour vers l’emploi durable.

Le CSP est conclu pour une durée de 12 mois de date à date.

 

Contrat en alternance

Regroupent les contrats dans lesquels il y a une alternance entre l’exercice de l’activité en entreprise et des cours théoriques dispensés en centre de formation ou par correspondance ; il s’agit des contrats d’apprentissage et de professionnalisation.

 

CSP

Voir Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)

 

Créations et reprises d'entreprises

Sont dénombrées en créations et reprises d'entreprises, toutes les entreprises et leurs établissements nouvellement immatriculés au répertoire national des entreprises et des établissements (SIRENE), quelle que soit leur forme juridique et leur secteur d'activité (agriculture, industrie, construction, tertiaire). Les entreprises étrangères ayant une représentation ou une activité en France y sont également répertoriées. Données mise à disposition par l’INSEE.

 

CVS

Voir Données CVS (Corrigées des Variations Saisonnières)

 

D

 

Déclaration préalable à l'embauche (DPAE)

Déclaration nominative accomplie par l’employeur auprès des organismes de protection sociale (URSSAF ou MSA pour les salariés agricoles) préalablement à l'embauche d'un salarié, et ce, quelles que soient la durée et la nature du contrat de travail envisagé. Données transmises par l’URSSAF et la MSA.

 

DEE

Voir Entrées à France Travail

 

DEFM

Voir Demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM)

 

DEI

Voir Demandeurs d'emploi indemnisés (DEI)

 

DELD

Voir Demandes d’emploi de longue durée (DELD)

 

Demandes d’emploi de longue durée (DELD)

Demande d’emploi dont la durée d’inscription est supérieure ou égale à 1 an.

 

Demandes d’emploi de très longue durée (DETLD)

Demande d’emploi dont la durée d’inscription est supérieure ou égale à 2 ans.

 

Demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM)

Les demandeurs d'emploi en fin de mois sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois observé.

L’inscription sur les listes de France Travail résulte d’une démarche administrative. Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) est connu mensuellement et décomposé en cinq catégories selon que les personnes ont exercé une activité durant le mois et qu’elles sont tenues d’effectuer des actes positifs de recherche d’emploi.

Voir Catégorie de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail.

Les modifications règlementaires peuvent influer sur les comportements d’inscription ou de maintien dans la liste. Par exemple, lors de ces dernières années : la suppression progressive de la dispense de recherche d’emploi (DRE), la mise en place du revenu de solidarité active (RSA), l’abaissement à quatre mois de la durée minimale d’affiliation ouvrant droit à indemnisation par l’assurance chômage en 2009, les modifications des règles relatives aux radiations administratives en janvier 2013 ou encore les réformes concernant les retraites, ont eu un impact sur le nombre de personnes inscrites.

 

Demandeurs d’emploi indemnisés (DEI)

Un demandeur d’emploi indemnisé est un demandeur d’emploi inscrit à France Travail qui perçoit une allocation au dernier jour du mois observé.

En fonction d’un certain nombre de critères (références de travail, âge, motif de fin de contrat de travail, ressources,…) un demandeur d’emploi inscrit à France Travail peut se voir ouvrir un droit en Assurance chômage ou en solidarité-Etat, ou être en formation.

Les allocations état comprennent : Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), Allocation Equivalent Retraite (AER), Allocation Transitoire de Solidarité (ATS), Allocation du Fonds Spécifique Provisoire (AFSP) hors formation.

La part de l’ASS dans les allocations état est quasi à 100%.

En raison des délais de production et de transmission des pièces justificatives (en cas d’activité réduite, de maladie, de formations etc..), certaines informations qui ont des conséquences sur le versement d’une allocation de chômage, peuvent ne pas être connues au moment où le demandeur d’emploi actualise sa situation. Le nombre de demandeurs d’emploi indemnisés à la fin d’un mois donné n’est donc connu de manière exhaustive qu’avec un certain délai.

Pour cette raison, l’effectif des allocataires en fin de mois est considéré comme définitif lorsqu’il est établi avec 6 mois de recul pour ce mois. Les données les plus récentes sont des données provisoires corrigées par l’application de coefficients correcteurs afin d’estimer au plus près les valeurs définitives. Les données à fin décembre de l’année A-1 seront considérées comme définitives dans les publications du mois de septembre de l’année A (6 mois de recul auxquels 3 mois de production sont ajoutés).

Pour en savoir plus https://statistiques.francetravail.org/indem/static/methode ou  https://www.unedic.org/

 

DES

Voir Sorties de France Travail

 

DETLD

Voir Demandes d’emploi de très longue durée (DETLD)

 

Données brutes

Données observées sans redressement, pondération ou correction (souvent par opposition aux données CVS).

 

Données Corrigées des Variations Saisonnières (CVS)

Les séries chronologiques comme celles des demandes en fin de mois, des demandes enregistrées ou sorties chaque mois sont souvent caractérisées par des inflexions saisonnières. Commenter les évolutions infra-annuelles de telles séries à partir des données brutes n'apporte pas d'information conjoncturelle. La correction des variations saisonnières (CVS) repère les effets saisonniers propres à chaque période infra-annuelle étudiée, les quantifie et calcule des données où ces effets sont neutralisés. Les évolutions infra-annuelles des données corrigées des variations saisonnières ainsi obtenues peuvent être directement interprétées.

Par exemple, chaque année au mois de septembre, de nombreux jeunes arrivent sur le marché du travail après avoir terminé leurs études. Ce qui a des effets à la fois sur les entrées et sur les stocks de demandes d'emploi qui, en données brutes, augmentent toujours entre août et septembre (même lorsque la conjoncture économique est favorable). Dans ce cas, c'est l'importance de l'augmentation qui permet de donner un sens à l'évolution ; si elle est plus forte que les années passées : la demande d'emploi est réellement en hausse entre août et septembre ; si elle est du même ordre : la demande est stable ; si elle est plus faible : la demande diminue.

Lorsque les données présentent à la fois un effet "jours ouvrables" et une composante saisonnière, il faut procéder à la Corrections des Jours Ouvrés avant de faire la CVS.

 

DPAE

Voir Déclarations préalables à l'embauche (DPAE)

 

E
 

Emploi salarié

Salariés des employeurs du secteur concurrentiel, qui comprend tous les secteurs d’activité économique sauf les administrations publiques, l’éducation non marchande (établissements d’enseignement relevant de l’Etat ou des collectivités locales), la santé non marchande et l’emploi par les ménages de salariés à domicile.

Les données sont issues des bordereaux récapitulatifs de cotisations (BRC) des URSSAF. L’analyse sectorielle se focalise sur les 3 trois grands secteurs d’activité : industrie, construction, tertiaire (y compris intérim) et ne tient pas compte de l’agriculture.

 

Emploi intérimaire

Le nombre d'intérimaires en fin de trimestre correspond au nombre de personnes dont l'emploi principal est un emploi intérimaire. Cette mesure du nombre d'intérimaires se fait sur 5 jours ouvrés en fin de trimestre.

 

Entrées à France Travail

Les entrées à France Travail sont enregistrées pour l’ensemble des catégories A, B, C.

Parmi les motifs d’entrée :

- les premières entrées sur le marché du travail correspondent aux cas où la demande d’emploi est enregistrée alors que la personne se présente pour la première fois sur le marché du travail, notamment lorsqu’elle vient d’achever ses études ;

- les retours d’inactivité : Recherche d’un emploi après une période d’inactivité, fin de maladie ou de maternité, fin de formation ;

- les réinscriptions rapides : Réinscription après une sortie de courte durée (suite à un défaut d’actualisation, une radiation administrative, une période d'inactivité...) ;

- les autres motifs recouvrent les situations ne correspondant à aucune autre ventilation (Fin d’activité non salariée, retour en France, recherche d’un autre emploi ...).

 

F

 

Freins périphériques

Les freins périphériques à l’emploi sont des contraintes de différentes natures touchant les demandeurs d’emploi, qui traduisent des difficultés non-professionnelles, entravant leur retour à l’emploi.

C’est au cours du diagnostic réalisé conjointement entre le demandeur d’emploi et un conseiller France Travail lors de l’inscription que sont déterminés les éventuels freins périphériques à l’emploi.

Les freins périphériques à l’emploi regroupent huit types de difficultés que peuvent rencontrer les demandeurs d’emploi en lien avec leur situation personnelle :

- Exclusion numérique : difficultés pour utiliser internet, absence d’outil numérique ...

- État de santé : absence de couverture sociale, absence de suivi médical, difficultés dans la reconnaissance du statut de travailleur handicapé ...

- Moyens de transport : absence d’accès aux transports (véhicule personnel et transport en commun), absence de permis de conduire ...

- Difficultés financières : difficultés dans la gestion du budget, situation de surendettement, absence d’accès au système bancaire ...

- Contraintes familiale : Conflit familiale et/ou séparation, garde d'enfants, faire face à la prise en charge d'une personne dépendante, deuil ...

- Capacités d’insertion et communication : absence de lien social, difficultés pour lire, écrire et compter ...

- Difficultés administratives ou juridiques : procédure juridique en cours, situation de discrimination ...

- Difficultés de logement : absence de logement ou d’hébergement d’urgence, difficultés pour conserver son logement ...

 

G

 

H

 

I

 

ICDC

Voir Indicateur Conjoncturel de Durée au Chômage (ICDC)

 

Indicateur Conjoncturel de Durée au Chômage (ICDC)

L’Indicateur Conjoncturel de Durée au Chômage (ICDC) est un indicateur conjoncturel proposé par France Travail dans le but de synthétiser l’incidence de la conjoncture économique sur l’état du marché du travail, et les opportunités qu’il offre pour trouver un emploi. Il consiste à évaluer la durée moyenne de chômage d’une cohorte fictive de demandeurs d’emplois qui connaîtraient durant toute leur période de chômage les mêmes conditions sur le marché du travail que celles du trimestre considéré.

 

J

 

Jeunes (au sens statistique du marché du travail)

Personnes âgées de moins de 25 ans

 

Jeunes (au sens opérationnel)

Personnes âgées de moins de 26 ans

 

K

 

L

 

M

 

N

 

Niveaux de formation

- Pas ou peu formés : correspond aux niveaux opérationnels VI et Vbis

- CAP/BEP : correspond au niveau opérationnel V

- Bac : correspond au niveau opérationnel IV

- Supérieur au Bac : correspond aux niveaux opérationnels III, II et I

Voir Niveaux de formation opérationnels

 

Niveaux de formation opérationnels

- Niveau VI : sorties du 1er cycle de l'enseignement secondaire (6ème, 5ème, 4ème) et des formations pré professionnelles en un an.
- Niveau V bis : sorties de 3ème générale, de 4ème et 3ème technologiques et des classes du second cycle court (notamment CAP, BEP) avant l'année terminale.
- Niveau V: sorties de dernière année de CAP, BEP ou équivalent avec ou sans diplôme. Abandons des études en seconde ou en première.
- Niveau IV: sorties des classes de terminale de l'enseignement secondaire (avec ou sans le baccalauréat). Abandons des études supérieures sans diplôme.
- Niveau III : sorties avec un diplôme de niveau Bac + 2 ans (DUT, BTS, DEUG, écoles des formations sanitaires ou sociales, etc.).
- Niveaux II et I : sorties avec un diplôme de niveau supérieur à bac+2 (licence, maîtrise, master, dea, dess, doctorat, diplôme de grande école).

 

Niveaux de qualification

- non qualifiés : manœuvres, ouvriers spécialisés, employés non qualifiés
- qualifiés : ouvriers qualifiés et hautement qualifiés, employés qualifiés
- AMT : agents de maîtrise et techniciens

- Cadres : cadres

 

O

 

Obligation d’emploi 

Voir Bénéficiaires de l’obligation d’emploi

 

P

 

Population active

Au sein de la population en âge de travailler, la population active regroupe les personnes ayant un emploi (population active occupée) et celles qui n'en ont pas et en recherchent un (chômeur).

 

Q

 

QPV

Voir Quartiers prioritaires de la politique de la ville

 

Quartiers prioritaires de la politique de la ville

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville sont des territoires d'intervention du ministère de la Ville, définis par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014.  

Leur liste et leurs contours ont été élaborés par le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET), devenu depuis le 1er janvier 2020 l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).

 

Qualification 

Voir Niveaux de qualification

 

R

 

RSA

Voir Bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA)

 

Revenu de solidarité active

Voir Bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA)

 

S

 

Seniors (au sens statistique du marché du travail)

Personnes âgées de 50 ans ou plus

 

Secteurs d'activité

Les secteurs d’activité dans les données localisées sont regroupés selon la NAF A21 (Nomenclature d’Activité Française – en 21 sections) de l’établissement comme suit :

Agriculture :

A - Agriculture, sylviculture et pêche

Industrie :

B - Industries extractives

C - Industrie manufacturière

D - Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné

E - Production et distribution d'eau -  assainissement, gestion des déchets et dépollution

Construction :

F - Construction

Commerce :

G - Commerce -  réparation d'automobiles et de motocycles

Services :

H - Transports et entreposage

I - Hébergement et restauration

J - Information et communication

K - Activités financières et d'assurance

L - Activités immobilières

M - Activités spécialisées, scientifiques et techniques

N - Activités de services administratifs et de soutien

O - Administration publique

P - Enseignement

Q - Santé humaine et action sociale

R - Arts, spectacles et activités récréatives

S - Autres activités de services

T - Activités des ménages en tant qu'employeurs-  Activités indifférenciées des ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre

U - Activités extra-territoriales

 

Sorties de France Travail

Les sorties des listes de France Travail sont enregistrées pour l’ensemble des catégories A, B, C.

Parmi les motifs de sortie :

- les reprises d’emploi déclarées sont uniquement celles connues de France Travail ;

- les arrêts de recherche sont liés à une maladie, un congé de maternité, un accident du travail, un départ en retraite ... ;
- les cessations d’inscription pour défaut d’actualisation correspondent aux cas où le demandeur d’emploi n’a pas actualisé sa déclaration de situation mensuelle (y compris dans le cas d’une reprise d’emploi non déclarée) ;
- les radiations administratives peuvent intervenir lorsque le demandeur d’emploi ne répond pas à une convocation, lorsqu’il fait une fausse déclaration ou lorsqu’il refuse une offre d’emploi (le motif d’offre raisonnable d’emploi a été ajouté en octobre 2008), une formation, une visite médicale, un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, un contrat aidé, une action d’insertion. La suspension qui en découle peut aller de 15 jours à 12 mois suivant la cause ;
- les autres cas recouvrent des situations ne correspondant à aucune autre ventilation (déménagement, titre de séjour non valide, absence du lieu de résidence supérieure à 35 jours, ...).

Les motifs de sortie des listes de France Travail sont parfois mal connus dans les fichiers administratifs. En particulier, les reprises d’emploi déclarées par les demandeurs d'emploi sous-estiment le nombre de reprises réelles d’emploi. En effet, chaque mois, de nombreux demandeurs d'emploi sortent des listes parce qu'ils n'ont pas actualisé leur situation mensuelle en fin de mois (ils sont alors enregistrés dans le motif «cessation d’inscription pour défaut d’actualisation ») ou à la suite d'une radiation administrative (par exemple pour non réponse à convocation). Or, une partie de ces demandeurs d'emploi a en fait retrouvé un emploi.

 

Statistique Mensuelle du Marché du Travail (STMT)

La Statistique mensuelle du marché du travail (STMT) désigne l’ensemble des données sur le marché du travail mises à disposition chaque mois par France Travail et le Ministère du travail.

Depuis d’avril 2018, la publication relative aux demandeurs d’emploi inscrits à France Travail est devenue trimestrielle. Elle présente désormais la moyenne sur le trimestre passé du nombre de demandeurs d’emploi inscrits et des flux d’entrées et sorties. Cette évolution, vise à mettre l’accent sur les évolutions tendancielles de ces statistiques plutôt que sur leurs variations au mois le mois, qui sont volatiles et parfois difficiles à interpréter.

 

STMT

Voir Statistique Mensuelle du Marché du Travail (STMT)

 

T

 

Taux de chômage (BIT)

Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est la proportion du nombre de chômeurs au sens du BIT dans la population active au sens du BIT.

En France, la mesure du chômage au sens du BIT repose sur les déclarations des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête Emploi de l’INSEE, réalisée à un rythme trimestriel auprès d’environ 108 000 personnes de 15 ans et plus répartis dans 67 000 ménages.

Sont considérées comme au chômage au sens du BIT les personnes en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répondent simultanément à trois conditions :

- être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine de référence ;

- être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;

- avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois. 

Le taux de chômage au sens du BIT permet la comparaison des tendances entre pays.

Remarque : Un chômeur au sens du BIT n'est pas forcément inscrit à France Travail (et inversement).

 

Taux de chômage localisé

La taille de l'échantillon de l'enquête Emploi de l’INSEE permet d'obtenir des estimations suffisamment précises au niveau national, mais pas à des niveaux géographiques inférieurs. Celles-ci sont obtenues en combinant les résultats de l'enquête Emploi et le dénombrement des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail, en tirant parti de l'exhaustivité de cette statistique.

Plus précisément, le nombre de chômeurs estimé chaque trimestre au niveau national à partir de l'enquête Emploi est réparti géographiquement en utilisant la structure fournie par les demandeurs d'emploi de catégorie A. Cette répartition est réalisée pour les régions, les départements, les zones d'emploi.

Ainsi les taux de chômage localisés sont disponibles chaque trimestre par région, département et zone d’emploi.

Par contre les taux de chômage localisés sont indisponibles par commune, arrondissement ou agglomération.

 

Taux de chômage (recensement de la population)

Les enquêtes du recensement se déroulent sur des cycles de cinq ans. 9 millions de personnes remplissent chaque année un bulletin individuel.
Pour être classée comme chômeur au recensement, une personne doit d'abord répondre « en chômage » à une question sur sa situation principale, puis répondre « ne pas avoir d'emploi occasionnel ou de très courte durée » à une autre question et enfin déclarer « chercher un emploi » à une troisième question.
Précisément, le taux de chômage au sens du recensement est une valeur moyenne sur cinq ans dans les communes de 10 000 habitants et plus.
Dans les communes de moins de 10 000 habitants, la collecte a lieu une fois tous les cinq ans, et le taux de chômage est celui prévalant à la date de cette collecte.

Ainsi, les estimations du nombre de chômeurs tirées du recensement sont disponibles par agglomération, arrondissement, commune. Elles permettent d'effectuer des comparaisons entre territoires et d'estimer des évolutions tendancielles.

Mais attention, elles ne sont pas directement comparables avec celles obtenues à partir de l’enquête Emploi de l’INSEE : le nombre de chômeurs estimé à partir du recensement est nettement plus élevé que le nombre de chômeurs estimé à partir de l'enquête Emploi de l’INSEE, de l'ordre d'un tiers. En effet, les questions posées au recensement permettent de se rapprocher des critères retenus pour l'enquête Emploi, mais l'interrogation est moins précise : elle n'est pas faite par un enquêteur, il n'y a pas de question ni sur la disponibilité, ni sur l'effectivité de la recherche d'emploi.

 

Taux d'écoulement de la demande

  • Mode de calcul : DES en cumul sur 12 mois / (DEE en cumul sur 12 mois + DEFM du mois n-12) = part des Demandes Sorties cat A,B,C au cours des 12 mois glissants / les Demandes Enregistrées cat A,B,C pendant les 12 mois glissants + les Demandes en stock cat A,B,C à la fin du mois précédent le début des 12 mois glissants.
  • Lecture : il s’agit d’un indicateur de fluidité :
    • plus le taux est élevé, moins il y a de risque de chômage de longue durée
    • plus le taux est faible, plus il y a de risque de chômage de longue durée
  • Pour moduler la lecture, il se compare au taux observé pour le métier sur un autre niveau géographique.

TH

Voir Bénéficiaires de l’obligation d’emploi

 

Travailleurs handicapés

Voir Bénéficiaires de l’obligation d’emploi

 

Type d’offre d'emploi (durable, temporaire, occasionnel)

- Emploi durable : CDI ou CDD supérieur à 6 mois ;
- Emploi temporaire : CDD de 1 à 6 mois ou mission d’1 mois et plus ;
- Emploi occasionnel : CDD ou mission de moins d’1 mois.

 

U

 

V

 

W

 

X

 

Y

 

Z

 

 





Sommaire :

Le périmètre géographique

Le marché du travail

L'emploi salarié

L'emploi intérimaire

L'enquête sur les besoins en main d'oeuvre (BMO)

 

LE PERIMETRE GEOGRAPHIQUE

 

Les documents disponibles sur l’Observatoire de l'emploi Nouvelle-Aquitaine sont déclinés au niveau de la région, des départements ou des bassins d’emploi.


Pour aller plus loin, en complément de ces études et analyses, des données localisées sur le marché du travail et de l'emploi sont déclinées de la région à la commune (accès ici).


Pour accéder à la composition de chaque niveau géographique, consultez la liste des communes en cliquant sur le "i".

 

LE MARCHE DU TRAVAIL
 

Les catégories de demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à France Travail


Les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail sont regroupés en différentes catégories. Conformément aux recommandations du rapport du Cnis (Conseil national de l’information statistique) sur la définition d’indicateurs en matière d’emploi, de chômage, de sous-emploi et de précarité de l’emploi (juin 2008), les données sur les demandeurs d'emploi inscrits à France Travail sont regroupés en fonction des catégories suivantes : 
 

- catégorie A : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi ;
 

- catégorie B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
 

- catégorie C : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
 

- catégorie D : demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi (en raison d'un stage, d'une formation, d'une maladie...), sans emploi ;
 

- catégorie E : demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

 

L'ancienneté sur les listes de France Travail
 

L'ancienneté d'inscription à la fin du mois d'un demandeur d'emploi mesure le nombre de jours qu'il a passé inscrit à France Travail dans l'une des catégories A, B ou C. Du fait du mode d'enregistrement des entrées et des sorties, il n'est pas possible de calculer l'ancienneté en catégorie A (respectivement B ou C) ou la durée passée sans discontinuité dans la catégorie A (respectivement B ou C). De manière conventionnelle, un demandeur d'emploi qui est resté inscrit plus de 12 mois sur les listes de France Travail (i.e. son ancienneté sur les listes est supérieure à 1 an) peut être qualifié de demandeur d'emploi de longue durée. S'il est inscrit depuis plus de 24 mois, il est considéré comme étant demandeur d'emploi de très longue durée.

Les motifs d'entrée et de sortie des listes de France Travail pour les catégories A, B, C
 

Les flux d’entrée et de sortie des listes sont présentés suivant différents motifs.
 

Les motifs d’entrée sont ventilés comme suit :

 

- fin de contrat à durée déterminée ;

 

- fin de missions d’intérim ;

 

- licenciement économique ;

 

- autre licenciement ;

 

- démission ;

 

- première entrée : cas où la demande d’emploi est enregistrée alors que la personne se présente pour la première fois sur le marché du travail, notamment lorsqu’elle vient d’achever ses études ou lorsqu’elle était auparavant inactive ;

 

- reprise d’activité : ce motif comprend à la fois le cas où le demandeur d’emploi cherche à reprendre une activité après une interruption d’au moins six mois et, depuis octobre 2005, les cas où l’entrée sur les listes de France Travail a lieu suite à une sortie de stage, ou à une fin de congé de maladie ou maternité ;

 

- autres cas, qui recouvrent des situations ne correspondant pas à un des motifs exposés ci-dessus, par exemple lorsque des personnes s’inscrivent à France Travail après avoir cessé leur activité salariée (depuis octobre 2005), ou pour la catégorie D, lorsque le demandeur d’emploi entre en Convention de Reclassement Personnalisée (dispositif qui doit être proposé par les entreprises de moins de 1000 salariés et celles en redressement ou en liquidation judiciaire quelle que soit leur taille, qui envisagent de licencier des salariés pour motif économique ; cas ajouté en juin 2005), ou en Contrat de Transition Professionnelle (dispositif mis en place à titre expérimental dans certains bassins d’emplois précisément délimités et qui concerne les mêmes entreprises que la CRP ; cas ajouté en mai 2006). Les entrées pour rupture conventionnelle de CDI y ont également été ajoutées en août 2008.

 

La ventilation des motifs de sortie est la suivante : 

 

- reprise d’emploi déclarée (y compris entrée en contrat aidé) ;

 

- entrée en stage ;

 

- arrêt de recherche, en raison notamment d’une maladie, d’un congé de maternité, d’un accident du travail, d’un départ en retraite ou d’une dispense de recherche d’emploi (avant 2009, la DRE concernait les demandeurs d’emploi de 57 ans et demi et plus allocataires du régime d’assurance chômage ; ceux de 55 ans et plus qui percevaient une allocation du régime d’assurance chômage et qui avaient cotisé plus de 160 trimestres à l’assurance vieillesse ; ceux de 55 ans et plus qui bénéficiaient d’une allocation du régime de solidarité nationale ; les bénéficiaires de l’AER. En 2009, les allocataires de l’ARE pourront bénéficier d’une DRE à partir de l’âge de 58 ans, ceux de l’ASS et les non-indemnisés à partir de 56 ans et demi. En 2010, le seuil passera à 59 ans pour les allocataires de l’ARE et à 58 ans pour les autres. En 2011, il sera de 60 ans pour tous. À partir de 2012, l’accès à la DRE sera supprimé mais les personnes en bénéficiant continueront à être dispensées de recherche d’emploi) ;

 

- cessation d’inscription pour défaut d’actualisation, lorsque le demandeur d’emploi n’a pas actualisé sa déclaration de situation mensuelle ;

 

- radiation administrative, qui peut intervenir lorsque le demandeur d’emploi ne répond pas à une convocation, lorsqu’il fait une fausse déclaration ou lorsqu’il refuse une offre d’emploi (le motif d’offre raisonnable d’emploi a été ajouté en octobre 2008), une formation, une visite médicale, un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, un contrat aidé, une action d’insertion. La suspension qui en découle peut aller de 15 jours à 12 mois suivant la cause ;

 

- autres cas, qui recouvrent des situations ne correspondant pas à un des motifs exposés ci-dessus, comme par exemple les décès, les sorties pour déclaration de situation mensuelle illisible, ou pour la catégorie D, pour fin de Convention de Reclassement Personnalisée (dispositif qui doit être proposé par les entreprises de moins de 1 000 salariés et celles en redressement ou en liquidation judiciaire quelle que soit leur taille, qui envisagent de licencier des salariés pour motif économique ; cas ajouté en juin 2005) ou fin de Contrat de Transition Professionnelle (dispositif mis en place à titre expérimental dans certains bassins d’emplois précisément délimités et qui concerne les mêmes entreprises que la CRP ; cas ajouté en mai 2006).

 

Les motifs de sortie des listes de France Travail sont mal connus dans les fichiers administratifs. En particulier, les reprises d’emploi déclarées sous-estiment le nombre de reprises d’emploi réelles. En effet, chaque mois, de nombreux demandeurs d’emploi sortent des listes parce qu’ils n’ont pas actualisé leur situation mensuelle en fin de mois (ils sont alors enregistrés dans le motif « cessation d’inscription pour défaut d’actualisation ») ou à la suite d’une radiation administrative, par exemple pour non réponse à convocation. Or, une partie de ces demandeurs d’emploi a en fait retrouvé un emploi.

 

Les offres d'emploi enregistrées par France Travail

 

France Travail enregistre des offres d'emploi auprès des entreprises. Ces offres sont classées suivant trois types :


- les offres d'emploi durable, pour des contrats de plus de six mois ; 

 

- les offres d'emploi temporaire, pour des contrats compris entre un et six mois ; 

 

- les offres d'emploi occasionnel, pour des contrats de moins d'un mois. 

 

Les rapprochements entre les offres et les demandes d'emploi doivent être faits avec précaution dans la mesure où une partie des besoins de recrutement des entreprises ne donne pas lieu au dépôt d'une offre auprès de France Travail et ce dans des proportions qui peuvent varier selon la qualification de l'emploi, le secteur d'activité ou la taille de l'entreprise.

 

L’EMPLOI SALARIE

 

En début de chaque année, les employeurs du secteur concurrentiel déclarent à l'URSSAF les effectifs employés dans l'établissement au 31 décembre de l'année écoulée, qu'ils soient présents à cette date ou absents pour congés, maladie, maternité, formation continue ou chômage partiel. Cette déclaration permet la localisation géographique (département-commune) et l'identification de l'activité principale (code APE) de l'établissement. Elle donne la « photographie » d'une situation au 31 décembre qui ne peut refléter les variations saisonnières survenues en cours d'année. Toutefois, les renseignements collectés se référant ponctuellement à la même date, le 31 décembre de chaque année, les comparaisons gardent toutes leur valeur.

 

Compte tenu des délais relativement courts pour la réalisation d'une telle étude, les résultats concernant la dernière année sont provisoires. Les rectifications peuvent être rendues nécessaires par la variation du champ d'application, les modifications du code de l'activité économique, des déclarations tardives, des estimations erronées ou des erreurs de saisie. L'ensemble de ces corrections effectuées a posteriori explique qu'il ne puisse y avoir concordance absolue entre une population de salariés recensés à la fin de l'année « n » (chiffres bruts) et la même population prise comme base d'évolution l'année suivante (chiffres rectifieé).

 

Sont comptabilisés les effectifs salariés des établissements employeurs du secteur privé ayant au moins un salarié au 31 décembre. Le champ couvre l’ensemble des cotisants du secteur concurrentiel qui comprend tous les secteurs d’activité économique sauf les administrations publiques, l’éducation non marchande (établissements d’enseignement relevant de l’Etat ou des collectivités locales), la santé non marchande et l’emploi par les ménages de salariés à domicile. Pour le secteur de l’agriculture, la branche de recouvrement n’a qu’une couverture marginale.

 

L’EMPLOI INTERIMAIRE

 

Le système d'information spécifique aux Etablissements de Travail Temporaire

 

Les statistiques d’emploi intérimaire sont établies à partir de la source déclarative « Relevé Mensuel de Mission » des entreprises de travail temporaire (ETT). La loi de février 1994 impose aux établissements de travail temporaire (ETT) de transmettre chaque mois à France Travail un relevé des contrats de mission en cours durant le mois écoulé. Les déclarations doivent arriver au plus tard le 20 du mois M+1 pour les missions exécutées pendant le mois (de référence) M. Les déclarations réceptionnées trop tard dans le mois d'exploitation M+1 sont prises en compte dans le mois d'exploitation M+2.


La déclaration est établie établissement par établissement (l'émetteur pouvant être l'établissement lui-même, son siège ou un quelconque tiers). Les données concernent les missions exécutées, accompagnées d'informations concernant l'intérimaire, l'établissement utilisateur (ETU) chez qui travaille l'intérimaire et l'établissement de travail temporaire (ETT) employeur de l'intérimaire.


Ces données alimentent le Système d'Information ETT (SI-ETT) géré par France Travail. France Travail exécute des contrôles techniques et fonctionnels sur les fichiers reçus. La gestion et la correction des rejets sont effectuées au cours du mois M+1 pour des périodes travaillées principalement au cours du mois M (auxquelles s'ajoutent les missions déclarées en retard).  

 

Les concepts d'emploi intérimaire et exploitation statistique

 

Le nombre d’intérimaires est calculé à l’aide de l’indicateur fin de mois. La série est obtenue à partir du niveau de la statistique annuelle d’emploi intérimaire au 31.12.1995 auquel sont appliqués les taux mensuels d’évolution de l’indicateur fin de mois. En raison de la forte variabilité journalière, l’indicateur fin de mois est construit en fonction de la moyenne des cinq derniers jours ouvrés « pertinents » du mois (Les cinq derniers jours ouvrés « pertinents » sont les cinq derniers jours ouvrés du mois qui ne sont pas concernés par un « pont ». Il existe aussi un traitement spécifique pour le mois de décembre afin d’exclure la période entre les fêtes) et non au seul dernier jour ouvré du mois. Au début du mois M+2 sont connus les indicateurs provisoires du mois M et rectifiés du mois M-1.

 

Calcul des évolutions

 

L’évolution provisoire de l’emploi intérimaire entre le mois M et le mois M+1 est calculée en utilisant uniquement les missions déclarées « à l’heure » par des entreprises de travail temporaire qui ont déclaré des missions à la fois pour le mois M et pour le mois M+1 (méthode dite de « cylindrage » ou à champ de SIRET constant). Cela représente environ 90% des missions déclarées. L’évolution révisée de l’emploi intérimaire entre le mois M et le mois M+1 est calculée en utilisant l’exhaustivité des missions déclarées « à l’heure » ou avec un mois de retard, sans « cylindrage » (soit près de 97% des missions déclarées). Pour le calcul des évolutions, chaque mission en cours lors des 5 jours pertinents est comptabilisée au prorata de sa durée (une mission d’1 jour compte ainsi pour 0,2 ; une mission de 2 jours pour 0,4 etc.). Les évolutions publiées, provisoires comme révisées, sont corrigées des variations saisonnières. Les séries CVS sont réalisées à l’aide de la procédure X12 en retenant le modèle multiplicatif. Les coefficients CVS sont ré-estimés tous les mois.

 

Convergence des statistiques d’évolution d’emploi intérimaire publiées par France Travail et par la Dares

 

Jusqu’aux statistiques relatives au mois de décembre 2014, France Travail et la Dares ont publié des évolutions de l’emploi intérimaire différentes, en raison des traitements légèrement différents réalisés à partir de la même source, les relevés mensuels de missions des agences de travail temporaire. Les travaux méthodologiques menés en commun ont permis de faire converger ces traitements et d’obtenir, à partir de la publication relative à janvier 2015, des statistiques d’évolution de l’emploi intérimaire identiques. A la suite de ces travaux, France Travail a révisé à compter de la publication de mars 2015 (statistiques relatives à janvier 2015) ses séries d’emploi intérimaire depuis janvier 2013. La Dares a utilisé en mars 2015 la méthodologie commune pour établir sa statistique d’évolution provisoire de l’emploi intérimaire en janvier 2015 ; elle révise dans sa publication d’avril 2015 ses séries d’emploi intérimaire depuis janvier 2009. France Travail publie un nombre total d’intérimaires, alors que la Dares publie un nombre d’intérimaires en emploi principal. Compte tenu de cette différence de concepts, les séries publiées par France Travail et la Dares restent différentes en niveau. 

 

La mission intérimaire

 

Une mission est un contrat signé entre un ETT et un intérimaire. Elle est affectée d’un numéro de contrat. Que le terme en soit fixé dès le départ ou non, une mission a une durée déterminée par ses dates effectives de début et de fin. La date de fin n’est réellement connue que lorsque la mission est terminée. Une prolongation de contrat n’est pas une nouvelle mission. Les missions portant sur plusieurs mois font l’objet d’autant de déclarations : on parle alors de périodes travaillées en intérim.

 

 

L’ENQUETE SUR LES BESOINS EN MAIN D’ŒUVRE (BMO)

 

L'enquête sur les Besoins en Main-d’œuvre est une initiative de France Travail, réalisée avec l'ensemble de ses directions régionales et le concours du CREDOC. L'enquête BMO est avant tout un outil d'aide à la décision pour France Travail qui peut ainsi mieux connaître les intentions des établissements en matière de recrutement et adapter l'effort de financement pour les formations des métiers en tension. 

 

Elle permet d’anticiper les difficultés de recrutement, d’améliorer l’orientation des demandeurs d’emploi vers des formations ou des métiers en adéquation avec les besoins du marché du travail, d’informer les demandeurs d’emploi sur l’évolution de leur marché du travail et les métiers porteurs. 

 

Cette enquête mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l'année à venir, qu'il s'agisse de créations de postes ou de remplacements. De plus, ces projets concernent tous les types de recrutement, y compris les postes à temps partiel et le personnel saisonnier. Depuis 2001, l'enquête BMO est réalisée chaque année entre octobre et décembre dans les 22 régions métropolitaines et les 4 départements d'outre-mer.


Depuis 2009, le champ intègre :

 

- les établissements relevant de l'Assurance chômage 

 

- les établissements de 0 salarié ayant émis au moins une déclaration d'embauche au cours des 12 derniers mois, 

 

- les établissements du secteur agricole, 

 

- les établissements du secteur public relevant des collectivités territoriales (communes, région...),

 

- Les établissements publics administratifs (syndicats intercommunaux, hôpitaux, écoles...).

 

L’enquête porte donc sur l’ensemble des établissements employeurs hors administrations de l’Etat (Ministères, Police, Justice...) et entreprises publiques (EDF, Banque de France...). 

 

Le questionnaire soumis aux employeurs couvre une liste de 200 métiers qui correspond aux Familles Professionnelles (FAP) et se décline en six versions différentes, afin d'ajuster la liste de métiers proposée au secteur d'activité de l'établissement. 

 

L'interrogation des établissements s'effectue majoritairement par voie postale. Depuis 2014, une partie des questionnaires est adressée par voie électronique aux établissements ayant acceptés, lors d'un premier contact, d’être interrogés par mail. Une enquête complémentaire téléphonique est également réalisée afin de compléter et d'expliciter les résultats de l'enquête principale. Un dispositif spécifique prend également en compte la politique de recrutement centralisée des plus grands groupes. 

 

Les résultats sont redressés à l'aide d'une procédure de type calage sur marges définies à partir de la structure de la population mère des établissements. Ils sont ainsi représentatifs de l'ensemble des établissements de la région.